Qu’est-ce que le compostage ?
Le compostage est un processus biologique de conversion et de valorisation des matières organiques en un produit stabilisé et riche en humus : le compost. Ce procédé imite la nature, comme dans une forêt où les matières organiques se décomposent pour enrichir le sol.

Où mettre le composteur ?
Placez le composteur à l’abri du vent, sur un sol plat et désherbé (sans désherbant chimique), directement en contact avec le sol pour permettre l’accès aux vers de terre, insectes et micro-organismes.
Que mettre dans le composteur ?
Commencez par déposer au fond de petites branches et des tiges de fleurs fanées. Alternez les couches de déchets pour équilibrer les apports : épluchures de légumes et de fruits, marc de café, tontes de gazon, feuilles mortes non malades, tailles de haies non résineuses et autres résidus sains du jardin. Ajoutez de temps à autre des petites quantités de branchages, de broyat (BRF), de copeaux de bois non traités ou de carton sans encre pour apporter du carbone.
Conditions de décomposition rapide
Pour une décomposition rapide, le compost a besoin d’air et d’eau. Chaque mois, aérez le compost avec un outil simple comme le «brass’compost» et mouillez-le légèrement avec de l’eau ou du purin d’ortie.
Utilisation du compost
Le compost doit être appliqué sur le sol, plutôt qu’enfoui, pour maintenir l’oxygénation nécessaire à la faune et aux bactéries du sol. Déposez-le entre les rangs de légumes ou au pied des arbres et griffez légèrement le sol.
Quand amender le sol avec du compost ?
Les périodes idéales pour épandre le compost sont l’automne et le printemps, lorsque les vers de terre sont les plus actifs et facilitent l’incorporation du compost dans le sol.
Quantité de compost à épandre :
- Apport nul : plantes grasses, légumes peu gourmands en matière organique (oignons, ail, radis, navets, mâche, etc.)
- Apport moyen (1 à 3 kg/m²/an) : rosiers, fleurs, arbres fruitiers, légumes à terre dite «pauvre» (betteraves, carottes, bettes, haricots, laitues, pois…)
- Apport important (3 à 5 kg/m²/an) : petits fruits (cassis, framboisiers, fraisiers), légumes très friands (artichauts, aubergines, choux, courgettes, épinards, poireaux, pommes de terre, potirons, tomates…)
Les bienfaits du paillage
- Il protège le sol des aléas climatiques et évite le tassement des sols argileux
- Il limite l’évaporation de l’eau en été, réduisant ainsi le besoin d’arrosage
- Il protège le sol des petites gelées en hiver
- Il réduit la pousse des herbes indésirables et facilite le désherbage sans produits chimiques
- Il améliore la structure du sol en se transformant en humus après décomposition
Mise en œuvre du paillage
- Désherbez soigneusement le terrain avant de pailler.
- Épandez le paillis en une couche de 7 cm environ. Pour les jeunes plants, commencez par une couche de 3-4 cm et ajoutez le reste après quelques semaines. Ne couvrez pas le collet des plants.
- Choisissez le paillis selon la culture :
- Paillis léger et de décomposition rapide (paille de céréales, fougères, tontede pelouse…).
- Copeaux de bois (écorces de pin), broyat de taille de jardin pour une décomposition plus lente.
- Ne paillez jamais un sol gelé.
Attention : le paillage peut ralentir le réchauffement du sol au printemps. La période idéale pour le paillage d’été est fin avril, ou début mai. Attendez que le sol soit bien réchauffé, désherbez et recouvrez le sol humide.
En cas de maladie, évitez de broyer les produits de taille pour ne pas propager les pathogènes.