PESTICIDES
Un principe général
Les plantes en bonne santé, cultivées sur un sol sain et vivant, résistent mieux aux attaques diverses que les plantes affaiblies ou maltraitées. Il est donc crucial de mettre en œuvre des pratiques culturales favorisant l’équilibre biologique, le respect de l’environnement et la diversité végétale.

10 Règles de bonne pratique
- Privilégier les plantes adaptées à leur milieu
Les plantes adaptées à leur environnement (variétés, types de sol, exposition) résistent mieux aux aléas climatiques, aux maladies et aux prédateurs.
- Le paillage Pailler
Pailler le sol avec des feuilles saines, du broyat ou des débris végétaux pour le protéger et le nourrir. Cela limite les pertes d’eau et la germination des mauvaises herbes. Un sol paillé est moins sensible à l’érosion et au tassement, favorisant la décomposition des apports organiques.
- Assurer naturellement la fertilité du sol
Favoriser la présence des vers de terre, insectes, micro-organismes, bactéries et champignons qui transforment la matièrem organique en nourriture pour les plantes. Éviter le retournement ou le labour profond du sol qui désorganise sa vie et l’appauvrit.
- Gérer l’arrosage
Adapter l’arrosage à l’espèce végétale, à la saison, au stade de culture, à l’âge de la plante et au type de sol. Un arrosage maîtrisé et suffisant est essentiel pour éviter le stress hydrique et l’asphyxie racinaire. Utiliser le binage et le paillage pour réduire l’évaporation.
- Favoriser la biodiversité
Une grande biodiversité dans le jardin aide à contrôler les nuisibles et les maladies. Favoriser la diversité des plantes sauvages, planter des variétés multiples et installer des plantes mellifères pour attirer les pollinisateurs.
- Gérer les plantes envahissantes sans herbicide
Supprimer les plantes envahissantes mécaniquement, par binage ou arrachage, couper les fleurs avant qu’elles ne montent en graines et pailler le sol.
- Adopter les bons gestes au bon moment
Adopter des gestes culturaux qui ne fragilisent pas les plantes (trous de plantation suffisamment grands, taille appropriée, protection contre les débroussailleuses à fil, semis espacés). Observer attentivement pour adapter vos pratiques en fonction des conditions locales.
- Associer les cultures
Associer judicieusement les plantes pour bénéficier de leurs effets complémentaires. Les racines, les odeurs des fleurs et des feuillages, la présence de bactéries fixatrices d’azote peuvent contribuer à prévenir le parasitisme. Utiliser des purins d’ortie, de consoude et de prêle pour renforcer les plantes.
- La rotation des cultures
Éviter de cultiver la même plante au même endroit deux années de suite pour prévenir l’épuisement du sol et la persistance des parasites. Alterner les cultures pour maintenir un sol équilibré.

- En dernier recours
Si vous rencontrez un problème sanitaire sur vos plantes, utilisez uniquement des produits autorisés en culture biologique. Respectez strictement les consignes d’utilisation pour minimiser l’impact sur les insectes pollinisateurs et l’environnement.
Bon jardinage !