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Ambroisie :

une plante hautement allergisante pour l'homme


L'ambroisie à feuille d'armoise (Ambrosia artemisiifolia L.) est une plante opportuniste envahissante dont le pollen est hautement allergisant pour l'homme. 
Importée d'Amérique du Nord, son aire de répartition augmente d'année en année sur le territoire national et en Nouvelle Aquitaine. Chacun peut lutter contre l'ambroisie en la reconnaissant et la signalant.
Le plus efficace est : je vois un pied d’ambroisie, je l’arrache.  

Quels risques pour la santé ?

Il suffit de quelques grains de pollen d'ambroisie dans l'air pour que des symptômes allergiques apparaissent :

·         rhinite associant écoulement nasal,

·         conjonctivite,

·         symptômes respiratoires tels que trachéite, toux,

·         et parfois urticaire ou eczéma.

Dans 50% des cas, l'allergie à l'ambroisie peut entraîner l'apparition de l'asthme ou provoquer son aggravation.

Alors que les classiques rhumes des foins apparaissent en mai-juin, les allergies provoquées par le pollen d'ambroisie sont beaucoup plus tardives. Elles commencent en général vers la mi-août et peuvent se prolonger jusqu'en octobre, avec un maximum d'intensité en septembre.

À cette période, l'ambroisie est la principale cause d'allergies. Le diagnostic est donc assez facile à poser dans les régions où la plante est présente.

Signalée pour la première fois en Nouvelle Aquitaine à la fin du XIXème siècle, cette espèce annuelle, dont les effectifs ont longtemps été considérés comme stables, semble connaître ces dernières années un accroissement rapide de ses populations.

Si aucune action n’est engagée pour lutter contre cette plante envahissante allergisante, la situation en Nouvelle Aquitaine pourrait devenir similaire à celle rencontrée en Rhône-Alpes :

·         environ 13% des Rhônalpins souffrent d’allergies à l’ambroisie à feuilles d’armoise (ce chiffre atteint 21% dans les zones les plus exposées à son pollen) ;

·         les dépenses liées à l’allergie à l’ambroisie,  en Rhône-Alpes, ont été évalués à plus de 15 millions d’euros en 2012 (consultations médicales, médicaments, arrêt de travail…).

L'ambroisie est de la même famille que le tournesol. Sa morphologie se transforme au cours de son développement pour donner, au moment de la floraison, en août -septembre, un buisson qui peut atteindre plus d'un mètre de haut.

Buisson d'ambroisie  

Les feuilles d’ambroisie sont larges, minces et très découpées. Elles sont du même vert sur chaque face, ce qui distingue la plante de l'armoise

Feuilles d'ambroisie

Les feuilles d’ambroisie sont du même vert sur chaque face, ce qui distingue la plante de l'armoise. (source : Observatoire des

La tige est souvent rougeâtre et velue.

Tige d'ambroisie

Les fleurs petites et verdâtres, sont disposées à l'extrémité des tiges. Les fleurs mâles sont groupées en longs épis bien visibles. Ce sont ces épis qui libèrent le pollen en août - septembre.

Ambroisie en pleine nature

L’ambroisie se développe et se multiplie très facilement sur différents types de terrains et préférentiellement sur :

·         les sols nus et remaniés : chantiers, terrains vagues, voies de communication (talus de routes, d'autoroutes et de voies ferrées, bords des rivières),

·         les jachères, les cultures de tournesols, de maïs et de soja…

·         les zones d'entrepôts de graines et de fourrages,

·         les jardins des particuliers (par exemple par l’intermédiaire de terre importée ou de graines de tournesol utilisées pour les oiseaux. Ceux-ci pouvant contenir des graines d’ambroisie).

Comment lutter contre l'ambroisie ?

Lutter contre la prolifération de l'ambroisie nécessite un repérage précoce et le plus exhaustif possible pour mettre en place des actions radicales visant le contrôle maximal de la plante.

Moins les zones sont envahies, plus les actions sont efficaces.
C’est actuellement le cas dans la majorité des départements de Nouvelle-Aquitaine.

De nombreux acteurs doivent être sensibilisés à cette problématique : collectivités, entreprises, agriculteurs, particuliers, gestionnaires de routes…

La première mesure de prévention est la destruction des plants d'ambroisie avant la période de floraison (fin juillet). Cette action permet la suppression des pollens et la limitation de la reproduction de la plante.

Si le pic de pollen d'ambroisie se situe en été et au début de l'automne, il convient de mener une lutte en amont, avant la floraison, et sur le long terme, car ses graines peuvent rester viables plus de dix ans dans le sol.

Pour éviter la production de pollen et limiter la reproduction et l'expansion de la plante, les plants d'ambroisie doivent être systématiquement détruits dès leur détection.

L'ambroisie étant une plante pionnière. Afin d'éviter son installation, il ne faut pas laisser les terrains nus ou en friche mais les couvrir systématiquement (couvert végétal, protection du sol avec des matériaux bloquant la végétation tels que le paillage ou des copeaux de bois...).

Vous avez repéré un ou plusieurs plants d'ambroisie ?

·         Chez vous :

·         avant la floraison (fin juillet), enfilez des gants et arrachez les plants. Vous pouvez ensuite les composter, les amener en déchetterie ou les laisser se dégrader naturellement au sol. 

·         pendant ou après la floraison (juillet-septembre), ne faites rien ! Vous risquerez d'aggraver la situation en répandant les graines... attendez le printemps prochain, les plants renaîtront et vous pourrez les arracher avant leur floraison. 

·         Hors de chez vous :  Signalez les plants d'ambroisie ! 

http://www.signalement-ambroisie.fr 

 

En partenariat avec l'ARS, le Conservatoire Botanique National Sud-Atlantique (CBN-SA) collecte et cartographie les secteurs où des plants d’ambroisie ont été détectés.

Ces données sont issues des repérages de la Fédération Régionale de Défense contre les Organismes Nuisibles (FREDON), des Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE), des botanistes, des particuliers, des collectivités, des associations….

Informations venant du site ; https://www.nouvelle-aquitaine.ars.sante.fr/ambroisie-une-plante-hautement-allergisante-pour-lhomme

LE 16 MARS 2024

Nous organisons une matinée de greffage à la grange du Château de La Rochette avec les Croqueurs de pommes du Limousin.

Vous pourrez faire greffer sur place vos arbres fruitiers du futur ; des porte greffes et des greffons seront disponibles à la vente . 

Vous pourrez également participer à un déjeuner convivial sur place en réservant au 06 52 98 45 55; 

Jardiniers et promeneurs, attention !!

 

  

A la berce du Caucase

La berce du Caucase produit une toxine phototoxique appelée xanthotoxine, (photo toxique signifie qu'elle réagit si on l'expose à la lumière).

 

Cette toxine, présente dans la sève, provoque des inflammations et des brûlures de la peau.

 

Si l'on n'expose pas à la lumière la zone infectée pendant plusieurs jours, la réaction

ne se déclenche pas. La sève est incolore avec une odeur très caractéristique due à la furanocoumarine.

Les cloques provoquées peuvent atteindre la taille d'une pomme de terre.

Les séquelles de la phototoxicité de la sève de la berce du Caucase n'apparaissent qu'après plusieurs heures et peuvent persister durant des années.

 

En cas de contact de la peau avec de la sève, il faut éliminer la sève le plus rapidement possible, en prenant soin de ne pas étendre la surface de la zone touchée :

·          -  enlever la sève de la peau avec un papier absorbant sans frotter

·            - puis laver au savon, et rincer abondamment à l'eau l'endroit atteint

·          - ensuite, il faut éviter l'exposition de la zone touchée à la lumière durant plus de     48 h, le temps de la disparition de l'effet photo-sensibilisateur

·          - si les yeux sont atteints, les rincer abondamment à l’eau claire puis porter des      lunettes de soleil pour réduire leur exposition à la lumière et consulter un médecin  immédiatement.

En cas de contact important, ou si un enfant est atteint, consulter sans tarder un médecin ou le centre antipoison pour tout conseil approprié.

L'éradication de la berce du Caucase nécessite le port d'un équipement approprié permettant d'éviter tout contact de la peau, des mains et des yeux avec sa sève,(salopette imperméable à la sève, gants en plastique à manches longues, lunettes de sécurité contre les projections de sève dans les yeux).

Frelons Asiatique, un fléau pour les abeilles.

 

Aucune région ne sera épargnée même au nord de la Loire.

Cela va en empirant chaque année.

Leur progression atteint maintenant la Belgique et les Pays Bas.

 

En étudiant le cycle de vie de ce frelon,

on s'aperçoit que nous pouvons agir très utilement et individuellement contre le fléau.

En effet, les nids construits dans l'année se vident de leurs habitants en hiver

car l'ensemble des ouvrières et des mâles ne passent pas l'hiver et meurent.

Seule les reines et jeunes reines se camouflent,

dans les arbres creux, sous des tas de feuilles, dans des trous de murs etc…

Elles n’en sortent que courant février et recommencent à s'alimenter.

C'est à ce moment que nous pouvons agir.

En disposant dans nos jardins et en ville sur nos balcons,

des pièges pour attraper ces futures fondatrices de nids.

1 reine = 2 000 à 3 000 individus…

Pour fabriquer ces pièges, il suffit de récupérer des bouteilles plastique d'eau minérale,

de percer trois trous, puis de verser à l'intérieur 10 centimètres d'un mélange

composé de 1/3 de bière brune, 1/3 de vin blanc (pour repousser les abeilles)

et de 1/3 de sirop de cassis.

Il suffit de laisser en place ces pièges de la mi-février à fin avril.

 

Vous pouvez bien sûr prolonger l’opération jusqu'à l'arrivée du froid…

Changer la mixture de temps en temps

et surtout brûler les occupants car ils ne sont pas toujours morts,

sortis du piège, ils peuvent se réveiller et repartir.

Merci de votre lecture et à vos pièges !

 

L'an passé avec 1 seul piège : 72 reines ont été éliminées…